Femmes et petit commerce transfrontalier face aux fragilités politiques : entre résilience invisible et précarité persistante dans la sous-région des Grands Lacs d’Afrique.

Par Bashizi Nabintu Sylvie et Bahati Irène.

Bashizi Nabintu Sylvie est chercheuse à Aganza Institute de l’Institut Supérieur de Développement Rural/ RD Congo-Bukavu et membre du Grenelle des Femmes chercheuses dans la région des Grands Lacs d’Afrique. Bahati Irène est enseignante, chercheuse et coordonnatrice du Grenelle des Femmes chercheuses dans la région des Grands Lacs d’Afrique.

Photo prise le 27 juillet 2025, Nguba non loin de la Forntière Ruzizi I, Bukavu RD Congo.

I. INTRODUCTION
« Aujourd’hui, j’ai traversé la frontière pour la première fois depuis que le Sud-Kivu est
sous contrôle du M23. C’est une route que je connais par cœur je la fréquente depuis
sept ans pour vendre mes fruits. Mais cette fois, rien n’était comme avant. J’ignore si je
reviendrai avec un gain ou avec une nouvelle blessure silencieuse. Ce commerce est mon
pain quotidien, pourtant je n’étais pas en paix : le climat est lourd, les regards sont
méfiants, et l’humiliation est devenue presque banale. La vie doit continuer, certes, mais
jamais sans appréhension
» (Témoignage d’une petite commerçante transfrontalière,
Ruzizi I, mars 2025).

Caractérisée par des conflits armés et l’accaparement des ressources naturelles, souvent transfrontaliers (Fröhlich, 2012), une bonne partie de la région des Grands Lacs d’Afrique (Hugon, 2006) est considérée depuis les années 1990 comme un bastion de conflits. La manipulation de l’histoire démographique et la survenance d’un passé blessé, conséquence des interférences négatives des conflits entre les territoires transfrontaliers ont renforcé les clivages entre les communautés (Jacquemot, 2014 ; Pourtier, 2003).
Dans la sous-région des Grands Lacs, le petit commerce transfrontalier féminin incarne une dynamique paradoxale : à la fois moteur de résilience économique et reflet des tensions politiques persistantes (Banque Africaine de Développement, 2022). De la frontière de Ruzizi I aux axes commerciaux reliant la RDC, le Rwanda et le Burundi, les femmes petites commerçantes jouent un rôle central dans la circulation des biens essentiels, bien que leur quotidien soit marqué par une instabilité croissante, façonnée par les crises régionales et les politiques de régulation souvent imprévisibles (International Alert, 2012 ; Hossein, 2011). Pour appuyer cette réalité, une petite commerçante nous a confié :
« Je ne peux m’empêcher de faire du commerce c’est la seule activité que je maîtrise. Cela fait dix ans que je fais la navette entre le Burundi et la RDC, spécialisée dans les produits cosmétiques. Certains clients ne peuvent plus se passer de mes produits, alors même dans les périodes les plus tendues, je cherche des moyens d’atteindre le Burundi. Depuis que les autorités burundaises refusent les documents migratoires délivrés par l’administration rebelle au Sud-Kivu, chaque déplacement est devenu une épreuve. La première fois, j’ai dû contourner la frontière via la Tanzanie, avec des formalités multiples et épuisantes. Il fallait deux documents CEPGEL pour passer sans encombre. La seconde fois, j’ai traversé la rivière Ruzizi à la nage. Je n’avais pas le choix : il fallait que mon commerce survive. Je fais tout cela pour continuer à vivre dignement,
malgré les barrières visibles et invisibles
. » Témoignage d’une petite commerçante transfrontalière, Ruzizi I, mai 2025 (entretien anonymisé).
Si plusieurs études ont mis en évidence le poids du commerce transfrontalier sur l’économie régionale, elles ont moins exploré les tensions identitaires et politiques qui modèlent ces interactions et la manière dont les commerçantes adaptent leurs pratiques pour maintenir une activité stable malgré les turbulences. Ce constat soulève une question fondamentale : Le commerce transfrontalier peut-il atténuer les divisions sociales et politiques, ou ne constitue-t-il qu’une adaptation contrainte à un climat de tensions latentes ? Peut-il véritablement jouer un rôle de stabilisation et de reconstruction des liens communautaires, ou demeure-t-il avant tout un espace où la résilience se développe sous pression ?
En effet, les conflits armés et les tensions diplomatiques ont renforcé une prudence sociale, contraignant ces commerçantes à limiter leurs interactions au strict cadre marchand (France Diplomatie, 2018). Jadis, les échanges dépassaient la sphère commerciale, favorisant des liens intercommunautaires à travers des événements sociaux comme les mariages et les funérailles, mais aujourd’hui, la méfiance domine (Muilu Mbo, 2022). Une autre petite commerçante a révélé :

« Il fut un temps, pas si lointain, où les mariages unissaient nos communautés sans réserve. Nous avions dépassé les barrières ethniques, laissant les querelles aux politiciens, et vivions déjà comme des frères et sœurs. Je me souviens après la pandémie, lors du mariage de ma fille aînée : j’avais invité mon fournisseur de pommes de terre, rwandophone, avec sa famille restreinte. Non seulement ils sont venus, mais ils ont même apporté des pommes de terre en cadeau. Quelques mois plus tard, elle a perdu son père et j’ai passé deux jours à ses côtés pour partager son deuil. Nous avions créé un lien profond. Aujourd’hui, ma fille est devenue mère et nous continuons nos échanges commerciaux, mais nous ne pouvons plus communier comme avant. Elle n’est plus à l’aise de venir, et moi je n’ose plus l’accueillir. Trop de regards, trop de jugements. Certaines conversations doivent désormais rester silencieuses, comme si les mots eux-mêmes
étaient devenus suspects. C’est ainsi que le commerce persiste, mais que la confiance se disloque lentement
» Témoignage d’une petite commerçante transfrontalière, Ruzizi II, mai 2025 (entretien anonymisé).

Cette étude apporte une perspective nouvelle en analysant non seulement les dynamiques marchandes, mais aussi la négociation des identités et des appartenances sociales à travers le commerce. Elle examine les stratégies d’adaptation déployées par les commerçantes, qui, malgré les obstacles institutionnels et sécuritaires, maintiennent leurs réseaux et cherchent à reconfigurer les échanges transfrontaliers (Banque Africaine de Développement, 2022).
À la frontière burundaise, la dynamique diffère légèrement : les contraintes administratives et les infrastructures insuffisantes freinent davantage la fluidité des échanges, créant un autre type de fragilité économique (Centre for Development and Enterprises Great Lakes, 2023). Pourtant, comme le souligne France Diplomatie (2018), la résilience sociale reste un outil de survie, permettant aux populations de maintenir des interactions malgré les conflits qui fragmentent la sous-région. Ainsi, le commerce transfrontalier s’impose comme une double réalité : un espace de négociation et de diplomatie informelle, mais aussi un miroir des tensions sous-jacentes qui conditionnent la vie des commerçantes (International Alert, 2012). Cette dialectique interroge l’avenir du commerce régional et sa capacité à transformer les divisions politiques en opportunités de coopération socio-économique.

  1. Entre coopération économique et tensions politiques

    D’une part, ces femmes ont développé des collaborations basées sur le groupage et la mutualisation
    des ressources, héritées des stratégies d’adaptation mises en place durant la crise du COVID-19 (Bahati 2021; Nyenyezi Bisoka, 2021 ; Schoenberger et al., 2023). Cette approche leur a permis de contourner les restrictions économiques et de préserver une résilience collective face aux incertitudes du commerce informel. Selon le Projet de Facilitation du Commerce et Intégration dans la région des Grands Lacs, le système de groupage a révolutionné le commerce transfrontalier à Bukavu, permettant aux commerçantes de négocier de meilleures conditions et de réduire les tracasseries administratives (PFCIGL, 2023). De même, la Banque Mondiale souligne que le petit commerce transfrontalier, lorsqu’il est bien accompagné, peut être un levier de lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire, tout en favorisant la stabilité régionale (Banque Mondiale, 2022). D’autre part, bien que les échanges commerciaux continuent, une prudence accrue marque les interactions sociales, conséquence directe des crises politiques qui ont fragilisé la cohésion intercommunautaire. Jadis, ces commerçantes se réunissaient sans retenue lors d’événements sociaux, mais aujourd’hui la méfiance domine, laissant place à une distance où chacun observe l’autre avec précaution (Nyenyezi Bisoka, 2021). Cette prudence sociale s’explique par la persistance des tensions intercommunautaires et des conflits identitaires qui ont marqué et continuer à marquer la région des Grands Lacs (Muchukiwa & Kasagwe, 2019). Selon Pole Institute, la dégradation de la situation socio-sécuritaire impose des solutions innovantes pour rétablir la paix, notamment par le dialogue intercommunautaire et la redynamisation des cadres de concertation (Pole Institute, 2023). Ainsi, cette dialectique entre coopération économique et prudence sociale interroge la capacité réelle du commerce transfrontalier à dépasser les divisions politiques et sociales.
  2. Quand la solidarité commerciale vacille sous le poids des tensions identitaires
    L’idée d’une cohabitation fluide entre commerçantes rwandophones et congolaises devient de plus en plus fragile. Ce phénomène ne s’explique pas par un arrêt des échanges économiques, mais plutôt par une fragmentation progressive des liens sociaux sous l’effet des tensions héritées des conflits politiques (Nzobonariba, 2022). Les récits de domination, les rivalités historiques et les narrations conflictuelles ont profondément influencé les perceptions mutuelles, redéfinissant les interactions transfrontalières (Muhire, 2020). Cette évolution a instauré un climat où la prudence remplace l’ancienne solidarité, et où chaque commerçante ajuste ses stratégies en fonction des dynamiques identitaires et sécuritaires (Titeca, 2012). Ce paradoxe entre solidarité marchande et repli communautaire, constitue le cœur de cette étude, qui cherche à comprendre comment ces femmes naviguent entre coopération économique et distance sociale, redéfinissant ainsi les échanges transfrontaliers contemporains. Selon International Alert (2012), le commerce informel transfrontalier dans la région des Grands Lacs est à la fois un espace de résilience et un terrain où les tensions identitaires se manifestent de manière subtile mais persistante. De même, Pole Institute (2023) souligne que la méfiance intercommunautaire s’est accentuée avec les crises politiques récentes, influençant les modalités de négociation et les circuits commerciaux.
    II. Méthodologie et étapes de l’étude
    « Depuis que les tensions sont revenues dans la région, chaque traversée de la frontière est devenue une épreuve. Ce n’est plus seulement une question de commerce : c’est le regard des autres, les mots prudents, les silences qui parlent plus que les échanges. On dirait que certains veulent nous faire sentir que leur domination doit être acceptée, comme si c’était la norme. Je travaille dans le commerce de poissons capturés dans des cages flottantes. Ici, chez nous, le kilogramme se négocie à 3,5 dollars chez le grossiste, et on le revend entre 4 et 4,5 dollars. Au Rwanda, je l’achète à 2,5 dollars, et je le revends chez nous à 4 ou 4,5 dollars, ce qui est plus avantageux. Pourtant, si ce n’était pour le peu de bénéfice et la fidélité de mes clients, j’aurais abandonné ces transactions depuis longtemps. Le climat est pesant, la traversée incertaine, et l’environnement de plus en plus hostile. Mais pour vivre, il faut continuer. » Témoignage d’une petite commerçante transfrontalière, Ruzizi II, mai 2025 (entretien anonymisé).
    Pour appréhender cette thèse de manière rigoureuse, l’étude s’appuie sur une approche pluridisciplinaire, combinant ethnographie de terrain, analyse des interactions commerciales et mise en perspective historique. Cette approche intégrée permet d’examiner les dynamiques transfrontalières sous plusieurs angles, en combinant l’analyse qualitative et quantitative pour une
    lecture fine des mécanismes de solidarité et des tensions identitaires. En croisant les perceptions
    subjectives, les récits de vie et les tendances économiques, cette étude vise à révéler les enjeux
    sociopolitiques qui redéfinissent le commerce informel féminin dans la sous-région des Grands Lacs.
  3. 1. Approche ethnographique, analyse comparative et analyse discursive
    L’ethnographie comparative et l’analyse discursive offrent une perspective complémentaire pour
    appréhender les dynamiques du commerce transfrontalier féminin dans la région des Grands Lacs.
    L’observation des marchés de Bukavu-Gisenyi, Uvira-Bujumbura et Goma-Gisenyi met en lumière les
    mécanismes de coopération et les tensions socio-économiques, tandis que les entretiens semi-directifs révèlent les stratégies individuelles et collectives développées face aux défis identitaires et politiques (Muhire, 2020). En parallèle, l’étude de cas souligne le rôle des réseaux informels et des formes d’entraide, mais aussi les logiques de repli communautaire qui émergent en période de crise (Centre for Development and Enterprises Great Lakes, 2023). Enfin, l’analyse des discours et représentations sociales permet de décrypter l’évolution des perceptions et des interactions, consolidant ainsi une lecture approfondie des enjeux marchands et des tensions sous-jacentes (Banque Mondiale, 2011).
  4. 3. 2. Approche ethnographique et analyse comparative
    L’évolution des dynamiques transfrontalières dans la région des Grands Lacs ne peut être dissociée des facteurs historiques et des crises politiques qui ont façonné les interactions entre commerçantes
    (Nzobonariba, 2022). Les conflits successifs ont redéfini les flux commerciaux, favorisant la montée en puissance des réseaux informels et des stratégies de résilience. Selon International Alert (2012), ces ajustements ont permis aux commerçantes de maintenir leur activité malgré les restrictions
    administratives et les tensions identitaires. Parallèlement, l’analyse des données économiques et statistiques montre une évolution significative du commerce informel, dont la structuration est
    influencée par les régulations économiques et les décisions politiques (Banque Mondiale, 2022). Ces
    changements témoignent d’un équilibre fragile entre opportunité marchande et précarité sociale, où
    chaque réforme peut avoir des répercussions profondes sur les stratégies économiques des
    commerçantes. Face à ces mutations, l’approche quantitative met en lumière les mécanismes
    d’adaptation et les impacts des politiques commerciales sur la stabilité des échanges. Les statistiques
    sur les flux commerciaux révèlent une persistance du commerce informel malgré des tentatives de
    régulation (ONU-CNUCED, 2024). De même, Pole Institute (2023) souligne que les décisions politiques récentes, comme la taxation accrue des produits importés, ont contraint les commerçantes à modifier leurs pratiques commerciales et à renforcer leurs alliances économiques pour survivre. Ces analyses illustrent que, loin d’être un simple levier de prospérité, le commerce transfrontalier demeure un espace de négociation et d’adaptation, façonné par les enjeux socio-politiques et les réalités économiques locales.

    III. CONCLUSION
    Cette étude a mis en lumière la complexité des dynamiques commerciales transfrontalières, révélant
    comment les femmes petites commerçantes évoluent dans un environnement marqué par des tensions politiques et identitaires, tout en développant des stratégies de coopération et de résilience.
    « On échange encore parce qu’il faut survivre, mais le lien n’est plus le même. Les mots sont
    rares, les gestes prudents. Il y avait, au fil des années, des fils de fraternité qui s’étaient tissés
    au-delà du commerce des relations qui disaient plus que les transactions. Mais cette guerre les
    a discrètement déchirés. Reconstruire ces liens exige du temps et du courage. Et ce sont les
    femmes, porteuses de mémoire et de soin, qui peuvent raviver cette fraternité. Car à travers
    leur parole, leur présence et leur rôle dans l’éducation diffuse, elles détiennent la capacité
    unique de retisser des ponts là où tout semble fracturé
    » Témoignage présidente d’une
    coopérative des petites commerçantes transfrontalière, Ruzizi I, mai 2025 (entretien anonymisé).
    En déconstruisant ce paradoxe, elle montre que le commerce transfrontalier ne se limite pas à une
    simple transaction économique : il s’impose comme un espace de négociation des appartenances et
    des mémoires collectives, où chaque interaction oscille entre pragmatisme marchand et héritage
    identitaire (Nzobonariba, 2022).
    Cependant, la pérennité de ces échanges repose sur des facteurs structurels qui dépassent les
    stratégies individuelles des commerçantes. À mesure que les régulations économiques et les tensions
    politiques évoluent, il devient crucial d’examiner les leviers pouvant faciliter une coopération plus
    fluide. Les réformes économiques régionales, notamment celles visant à améliorer l’accès au
    financement et à réguler les taxes transfrontalières, pourraient renforcer la stabilité des échanges et
    atténuer les barrières institutionnelles (Banque Mondiale, 2022).
    Par ailleurs, la mise en place de programmes de dialogue intercommunautaire, appuyés par des
    politiques de commerce inclusif, permettrait de réduire la méfiance sociale et d’encourager des formes durables de coopération régionale (Pole Institute, 2023).
    Ainsi, cette réflexion dépasse la seule analyse des flux marchands pour interroger les transformations
    possibles des interactions transfrontalières. Entre résilience économique, diplomatie informelle et
    fractures sociopolitiques, le commerce transfrontalier apparaît comme un outil ambivalent, capable
    d’être à la fois un facteur d’apaisement et un reflet des tensions persistantes. Dès lors, quelles
    perspectives s’offrent aux commerçantes pour continuer à faire du commerce un espace de dialogue
    et de réinvention des relations sociales ? Cette interrogation, au cœur de notre analyse, reste une
    invitation à penser ces échanges comme un laboratoire où se redéfinit sans cesse l’équilibre fragile
    entre ouverture marchande et consolidation identitaire.

Bibliographie
Bahati Irène (2021). «La frontière est notre champs»: regard sur le petit commerce transfrontalier
entre la RD Congo et le Rwanda sous la période du Covid 19 en termes de résilience et tratégies des
petites commerçantes. Mémoire de Master, Uclouvain, Belgique.
Banque Africaine de Développement. (2021). Corridors routiers transfrontaliers : Élargir l’accès aux
marchés en Afrique et favoriser l’intégration continentale. Banque Africaine de Développement.
Banque Africaine de Développement. (2022). Développer le commerce transfrontalier dans la région
des Grands Lacs pour améliorer la prospérité, la stabilité et l’intégration. Banque Mondiale.
Banque Africaine de Développement. (2023). Corridors routiers transfrontaliers : Élargir l’accès aux
marchés en Afrique et favoriser l’intégration continentale. Banque Africaine de Développement.
Banque Mondiale. (2011). Faciliter le commerce transfrontalier entre la RDC et ses voisins dans la
région des Grands Lacs.
Banque Mondiale. (2022). Développer le commerce transfrontalier dans la région des Grands Lacs pour
améliorer la prospérité, la stabilité et l’intégration.
Centre for Development and Enterprises Great Lakes. (2023). Analyse des contraintes du commerce
transfrontalier au Burundi et dans la région des Grands Lacs. CDE Great Lakes.
Duval, R., & Vogel, L. (2008). Résilience économique aux chocs : Le rôle des politiques structurelles.
Revue économique de l’OCDE.
Fröhlich, C. (2012). Water : Reason for Conflict or Catalyst for Peace ? The Case of the Middle
East. L’Europe en Formation, 365, 139-161
France Diplomatie. (2018). Approche globale de réponse à la fragilisation des États et des sociétés
(2018-2022). Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères.
France Diplomatie. (2018). Position de la France sur les États fragiles et les situations de fragilité.
Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères.
Jacquemot P. (2014). « Le Rwanda et la République Démocratique du Congo. David et Goliath
dans les Grands Lacs », Revue internationale et stratégique, 3 (95), 32-42.
Hossein, C. S. (2011). Les femmes pauvres qui pratiquent le commerce transfrontalier dans la région
des Grands Lacs de l’Afrique : des affaires à risque. Presses Universitaires.
Hugon, Philippe. 2006. «Peut-on parler d’une crise ou d’un renouveau de l’économie du
développement durant la dernière crise? Revue Tiers-Monde, Armand Colin, 0(3), 591-619.
International Alert. (2012). Marcher dans l’Obscurité : Le commerce informel transfrontalier dans la
région des Grands Lacs. International Alert.
Marc-André Lagrange. (2016). Les mécanismes de paix régionaux dans les Grands Lacs : des outils
incapables de promouvoir la démocratie ? Cairn.info.
Muchukiwa, B., & Kasagwe, M. (2019). Conflits intercommunautaires et crise politique régionale dans
les hauts plateaux de Fizi, Mwenga et Uvira. ISDR-Bukavu.
Muhire, B. (2020). Étude sur le commerce et les opportunités pour un dialogue transfrontalier dans la
région des Grands Lacs. Fondation Konrad Adenauer.
Muilu Mbo, J. (2021). Orientations stratégiques pour la promotion du commerce transfrontalier dans
la région des Grands Lacs (Cas des provinces du Nord Kivu et du Sud Kivu). SGCOMEXT.
Nyenyezi Bisoka, A. (2021). Stratégies d’adaptation des commerçantes transfrontalières face aux crises
économiques et politiques. Presses Universitaires.
Nzobonariba, J. (2022). Tensions identitaires et commerce transfrontalier dans la région des Grands
Lacs. Presses Universitaires de Bujumbura.
ONU-CNUCED. (2024). Manuel de statistiques 2024.
Pole Institute. (2023). Défis et Opportunités pour une paix durable dans la Région des Grands Lacs.
Projet de Facilitation du Commerce et Intégration dans la région des Grands Lacs (PFCIGL). (2023). Le
groupage, leur clé du succès.
Schoenberger, L., et al. (2023). Commerce informel et résilience économique dans la région des Grands
Lacs. Revue des Études Africaines, 35(2), 112-130.
Titeca, K. (2012). Marcher dans l’Obscurité : Le commerce informel transfrontalier dans la région des
Grands Lacs. International Alert.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *