Le GFC à l’écoute des femmes et des enfants déplacés vivant dans les camps de Mugunga et de Rusayo1 au Nord-Kivu à l’Est de la RD Congo

Toutes les photos ont été prises par la chercheuse Iragi Linda, camps Mungunga et Rusayo1, Goma , le 23 juin 2024.

Depuis trois décennies, l’Afrique des Grands Lacs fait face à des conflits armés meurtriers qui occasionnent des déplacements internes et internationaux de populations (Jacquemot, 2009). La région est marquée par des problèmes de gouvernance, de gestion des ressources naturelles, d’accaparement des terres, d’insécurité alimentaire et beaucoup bien d’autres (Ntacobasima et al. 2019). La partie Est de la République Démocratique du Congo (RDC) est l’un des épicentres de ces conflits. L’instabilité et les conflits de cette partie de la RDC ont entraîné un déplacement massif de la population, notamment dans la région de Goma, capitale du Nord-Kivu. D’une manière générale, les familles continuent d’affluer sur les sites des déplacés de Mungunga et de Rusayo1 .  Ces familles sont traumatisées et épuisées mentalement et physiquement par les attaques subies.

Des abris de fortune sur des sites surpeuplés

Les familles s’entassent et survivent comme elles le peuvent dans des camps insalubres et saturés et sont donc de fait, exposées à diverses maladies, des intempéries, à la malnutrition et bien d’autres. Comme toujours, les guerres engendrent des urgences humanitaires très sérieuses (santé, éducation, alimentation, environnement et bien d’autres).

Les femmes et les enfants exposés plus que jamais !

Les femmes accouchent dans des conditions très difficiles, les nouveaux nés vivent dans des maisons de fortune, exposés à des intempéries. « C’est une souffrance au vrai sens du terme », nous ont-elles confié.

d’autres femmes vivent des situations des violences sexuelles et sexistes dans ces camps. Les enfants, sans éducation scolaire livrés à une extrême délinquance.

Il est temps que le peuple congolais retrouve la paix. Stop aux cycles de guerres!!!

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